mercredi 6 août 2008

Toi aussi deviens un dieu


Défie les terroristes chez eux sur leur propre terrain, passe ainsi six ans en captivité dans la jungle, laisse toi libérer grâce à une opération d'un commando colombien digne d'un épisode de metal gear solid et a ton retour en France soit érigé au rang de dieu vivant tel Jésus ressuscité, suscite la fascine et la compassion de tes compatriotes, deviens ainsi un prétendant sérieux aux prochaines élections présidentielles…

Professeurs


Certains professeurs se sentent au dessus des lois, et peut-être qu'a certains moment, ils réagissent avec leurs élèves, comme ils réagissent avec leurs propres enfants : en leur infligeant des châtiments corporels. Je veux bien croire que le travail d'enseignant n'est pas facile (surtout lorsque la vocation fait défaut à certains de ses pratiquants…), car certains élèves ont des comportements gênants (et des niveaux scolaires désastreux).Si c'est le travail du professeur, de ramener les élèves motivés en difficultés sur le chemin de la réussite (le mieux étant qu'aucun élève ne quitte ce chemin..), ce n'est pas le sien d'éduquer les élèves, de leur apprendre les bonnes manières, c'est le travail des parents. Tout ce que le professeur peut faire, c'est éloigner les éléments perturbateurs afin qu'ils n'empêchent pas les autres élèves de travailler correctement.
Certains élèves, particulièrement violent vont même jusqu'à molester certains de leur professeurs, dans ce cas là, le professeur peut légitimement se défendre, et pourquoi pas, prendre le problème en amont et essayer avec l'aide du principal d'expulser l'élève de l'établissement lorsqu'il se montre trop menaçant.
Ce genre de problème n'arrivera pas à certains professeurs (les plus prévoyants) ils ont beaucoup réfléchi, et plutôt que d'expulser l'élève ou d'attendre les menaces des plus teigneux, ils distribueront des baffes à quiconque qui a l'audace de les agacer. C'est ainsi que certains élèves de primaires seront giflés (ou se feront tirer les oreilles, arracher les cheveux (au sens propre), etc.…) sous prétexte qu'ils n'auront pas réussi un exercice de mathématique.
Certains parents ignorant couvriront les professeurs aux gifles faciles au détriment de leurs propres enfants. Peut-être que ces parents sont nostalgique où les professeurs étaient de véritables père fouettards, où un élève de troisième était content de maitriser les quatre opérations de base (par pitié, ne leur parlez pas de Pythagore et Thalès, c'est ce qu'ils appellent des maths « modernes » … Ignorance quand tu nous tiens)., où les parents étaient content quand ils savaient lire écrire et compter, où les professeurs étaient considérés comme de véritables érudits.
Cette époque est révolu, mais il reste encore beaucoup de nostalgique, qui sont tout aussi ignorant (ou con c'est comme vous le voulez ^^) qu'hier. Toujours est-il que le comportement violent de certains professeurs est inexcusable, et des sanctions exemplaires s'imposent.

La publicité du gouvernement

Comme notre cher gouvernement n'arrive pas à faire croire au peuple français que ses réformes sont éfficaces, il utilise l'argent de l'Etat (donc celui du peuple français) pour créer des publicités télévisuelles décrivant les actions du gouvernement. Si je trouve le principe d'utiliser l'argent des contribuables pour convaincre ces derniers abjecte (ben oui, c'est quand même le boulot des hommes politiques de convaincre et persuader (baratinier...) les contribuables) je doute fort de l'éfficacité de ce procédé.

...


Considérer la virginité comme une vertu essentielle (pour le mariage par exemple…) est abjecte, j'ai vraiment du mal à comprendre la fascination de certains hommes pour la virginité. Certes les religions ont probablement un rôle à jouer le dedans, lorsqu'elles mettent en scène des personnages qui ont comme « vertu » principale la virginité. On sait où ce culte de la virginité mène (cf. ogre des Ardennes)…

D'un autre coté que doit-on penser d'une femme qui souhaite épouser un homme qui considère la virginité comme qualité essentielle ? Ce genre de femme, en général, connaissent l'avis de leurs futurs maris sur la question, puisque lorsqu'elles ne sont pas vierges, elles n'hésitent pas à mentir pour qu'ils acceptent des les épouser.

Je ne pense pas qu'exiger la virginité d'une femme comme condition sine qua non pour un mariage (bien que ce soit stupide) soit une forme de violence envers les femmes. En effet, libre à elles de ne pas épouser ce genre de mecs, et honnêtement, je ne pense pas qu'il soit difficile de trouver des hommes qui se fichent éperdument que leur futur épouse soit pucelle ou pas.

C'est vrai, la loi est mal faite, car ce genre de dérives ne devraient pas être permise. On pourrait imaginer une autre dérive tout aussi abjecte : « Ma femme a annulé notre mariage parce que je lui ai fait croire que j'étais cadre alors qu'en faite je suis technicien de surface ».

En même temps qu'elle est l'intérêt de cacher des choses a l'élu de son cœur, surtout lorsque l'on sait que ces choses peuvent nous couter le mariage ?

Le comité...


Certes le morceau « reac » de Fayce le virus en dit déjà beaucoup sur le sujet, mais je pense avoir quelques choses à rajouter.

C'est lors de la crise du CPE que j'ai pu voir pour la première fois les agissements de ces personnes.

Le principe est le suivant, un gouvernement (de droite…) tente d'instaurer une nouvelle loi qui concerne de près ou de loin les étudiants. Vu qu'ils détestent cette loi (et le gouvernement…), ils s'organisent en distribuant des tracts et en préparant des manifestations. Ils leurs arrive même de faire des assemblées générales, problème : leurs mouvement n'est pas toujours populaire, les étudiants semblent plus préoccupés par leurs études (pour ceux qui viennent en cours…) et leurs problèmes personnels que par le mouvement qui s'organise.

Ils décident donc lors d'une AG (assemblée générale) de proposer le blocage de l'université par un vote a main levé, c'est ainsi qu'une centaine (voir quarantaine) de personnes peut empêcher près de 10000 étudiants d'aller en cours sans qu'aucun pouvoir ne leur été conféré, et sans qu'aucune légitimité ait été accordé a ce vote par une quelconque autorité. Evidement, pour les étudiants, (aussi individualistes soient ils…) c'est la claque, la grosse claque. Ils sont forcés de constater que le comité de mobilisation (celui qui organise les AGs et le mouvement de manière général) a bien fait son travail, les classes sont inaccessibles. Du coup les étudiants sont bien obliger de prêter attention à la loi que le gouvernement tente de faire passer, et si ils veulent reprendre les cours, ils seront obliger de se rendre à la prochaine AG afin de voter le déblocage de l'université. Peut-être même que certains étudiants, trouvant la loi inacceptable, prendront part (activement) à la mobilisation.

Quand aux AGs, elles seront beaucoup plus fréquentées. Le comité de mobilisation arrive ainsi à accroitre la mobilisation des étudiants. Fort de cette réussite, ils vont tout faire pour que ça dure. Durant les AG, les votes a main levées seront privilégier, certes, lorsqu' il y n'y a qu'une centaine de personnes le vote à main levées ne pose pas vraiment de problèmes, mais je doute de l'efficacité de ce moyen lorsque le nombre de votants avoisine les trois milles personnes… Même lorsqu'une quinzaine de personnes (impartiales ?) comptent les mains levés…

Toujours est-il que bizarrement, le vote à mains levées leur est souvent favorable.

Les AGs ne sont pas consacrés qu'au vote du blocage, même si ce vote est semble t'il, ce qui pousse bon nombre d'étudiants à s'y rendre.

Les assemblées générales sont avant tout des moments de débat autour de la loi proposée par le gouvernement, chacun peut en théorie prendre la parole et donner son avis qu'il soit pour ou contre la loi. Ces AGs sont (faut-il le rappeler) organisé par le comité de mobilisation qui est contre la loi. Ces débats sont nécessaires selon eux, car ils permettent de faire réfléchir les étudiants, le vote du blocage (tant attendu par certains), à lieu a la fin de l'AG. Pourquoi, mettre a la fin de l'assemblé général, un vote qui semble se faire désirer ? Parce que selon le comité, il est impensable de prendre part au vote sans avoir réfléchi sur les tenants et les aboutissants de la loi. Si l'université est débloquée, elle ne l'est que jusqu'à la prochaine AG (dont la date est votée elle aussi lors de l'AG). Il en est de même si elle est bloquée. Le comité de mobilisation à un bâtiment (ou dans le cas échéant une salle) qui lui est dédiée. Certains membres du comité de mobilisation semblent dormir en ces lieux. Ce quartier général est souvent occupé par quelques membres du comité, n'importe quel étudiant peut s'y rendre afin de discuter avec eux sur la loi et peut-être même sur l'intérêt du blocage. Leur QG est bien souvent barricadé, comme si ils avaient quelques choses à cacher… Il n'est pas rare, à la fin des blocages, lorsque le comité quitte son quartier général, d'y retrouver des déchets en tout genre (cannettes, bouteilles etc..).

A vrai dire, je ne sais pas ce que le comité fait dans son Q.G. (j'évite d'accorder du crédit aux rumeurs concernant le sujet (ou pas) aussi réalistes soient elles), mais j'ai l'impression qu'ils n'y font pas que préparer les prochaines assemblés générales…

Une faculté bloqué n'empêche pas, selon eux, les étudiants d'aller travailler, en effet, ils peuvent se rendre à la bibliothèque universitaire pour y travailler seuls, si cette remarque parait pertinente de prime abord, elle nous pousse à nous interroger sur l'utilité des professeurs, en effet, si tous les étudiants pouvaient étudier seuls a la bibliothèque, quel est l'intérêt d'avoir des cours des tds, des tps des tutorats ? L'Etat investirait des sommes colossales dans l'enseignement supérieur, alors que de simples bibliothèques universitaires feraient l'affaire ?

De plus je n'ai pas l'impression que l'on puisse remplacer un tp (de chimie par exemple) par une étude (aussi sérieuse soit elle) à la bibliothèque.

Une fac bloquée, toujours selon eux, n'est pas une fac morte, c'est un lieu de culture populaire (c'est en tout cas ce qu'a hurlé un étudiant lors d'une AG auquel j'ai pu assister). En effet des concerts sont organisés pendant les périodes de blocage.

Durant ces périodes d'occupations, les membres ne se contentent pas de rester sagement dans leur Q.G. Ils font tout leur possible pour que le maximum de bâtiments soient bloquées et condamnent les « cours sauvages » (ces cours qui ont lieu sans la sacro-sainte autorisation du comité, alors que le blocage a été voté lors de l'AG).

Il leur est inconcevable de dissocier le blocage de la loi du gouvernement, bien souvent quelqu'un qui s'oppose au blocage (quelque soit sont point de vue sur la loi) fait le jeu du gouvernement.

Le comité exècre les votes qui ne sont pas réalisés sous son contrôle, et ce même lorsque c'est le (ou la) président(e) de l'université qui le décide, peut importe que le vote soit fait avec des urnes avec contrôle des cartes d'étudiants, listes d'émargement et procurations. A noter que certains d'entre eux considèrent les A.G. comme étant libres, en tant que tel, (toujours selon eux) n'importe qui peut prendre part au vote, y compris des gens qui ne sont pas partie des étudiants ou du personnel de l'université. Ce type de fonctionnement permet donc à n'importe quelle personne de bloquer (ou débloquer) une faculté, qu'elle soit concernée ou pas par le problème, certains détracteurs du comité les accuses même d'avoir instauré ce principe pour tourner les votes en leur faveur. En effet, il arrive que le comité de mobilisation d'une université entretienne des relations cordiales avec celui d'une université voisine (ce qui est peu surprenant vue qu'ils ont la même opinion sur la loi proposée par le gouvernement et qu'ils utilisent des moyens similaires pour la combattre). Alors certes, en théorie, si les comités de mobilisations peuvent inviter des gens pour voter le blocage lors d'une A.G., leurs détracteurs peuvent faire l'inverse, mais dans la pratique, les choses sont un tout petit peu différentes. Les gens qui sont opposés aux blocages des universités (de la leur surtout) ne le sont pas tous pour des raisons purement politiques, certains d'entre eux, veulent juste travailler, mettre le maximum de chances de leur coté pour réussir leur examen (les taux d'échecs à la fac étant ce qu'ils sont (en première année notamment) (c'est pas les syndicats étudiants qui diront le contraire…), disposer du plus de temps possible pour préparer ses partiels n'est pas inutile) et éviter que les cours et les examens ne soient repoussés a des dates ultérieures, ce qui obligerait ceux qui sont d'origine étrangère a décaler ou réduire leur séjour à l'étranger. Mais les membres du comité de mobilisation (qui bien souvent apprécient les idées socialistes voir communistes) ne se soucient guère de préoccupations, que certains d'entre eux jugeront individualistes. Il faut préciser que les membres du comité ne comptent pas dans ses rangs que des étudiants assidus et soucieux de leur parcours à l'université. Il est même probable que certains membre du comité ne soit pas issus d'une famille de prolétaires.

Si un vote organisé par un comité de mobilisation sans l'intervention d'un président d'une université n'a rien de légitime (que quelqu'un me fasse signe si un texte de loi autorise un comité de mobilisation autoproclamé à bloquer une faculté selon leurs propres règles du jeu, d'avance, merci). Le comité de mobilisation juge illégitime les votes organisé par le président de l'université sans son accord, et de ce fait, encourage les étudiants à ne pas participer au vote, c'est ainsi qu'un vote avec urnes, liste d'émargement, contrôle des cartes d'étudiants, organisé par le personnel et les enseignants de l'université (personnes à priori impartial) et un taux de supérieur à ceux organisés par le comité de mobilisation est considéré comme illégitime et donc sans valeur.

Toutefois, je tolère les blocages lorsqu'ils sont soumis à des votes propres (cf. conditions cités ci-dessus), même si le taux de participation est peu élevé (comparé au nombre d'étudiants inscrits à l'université) il n'est pas moins injuste, mais il reflète l'avis d'une majorité de personnes.

Les comités de mobilisations regrettent souvent que les débats initialement axés sur la loi dérivent sur le blocage de l'université. Pour eux le blocage, n'est qu'un moyen pour que l'état satisfasse leurs revendications. Les comités de mobilisation ne semblent pas comprendre que leurs agissements les décrédibilise. Ils déclencheront l'ire de certains étudiants, ils feront rire d'autres qui n'hésiteront pas à les tourner en dérision (et ils ne sont pas les seuls cf. action discrète…). En utilisant des moyens si radicaux, les étudiants se focalisent sur le blocage et non plus sur la loi, mais peut-être que le comité préfère que les étudiants se focalisent sur le blocage pendant que les médias et le gouvernement imaginent qu'une grosse majorité d'étudiants sont foncièrement opposés à la loi, plutôt qu'éviter les blocages et se risquer ainsi à une démobilisation apparente qui ne servirait pas les revendications du comité. Il est évident que le comité de mobilisation s'y prend mal, s'il arrive à faire croire aux médias que la mobilisation est forte, il n'arrive pas vraiment à sensibiliser les étudiants (pire il s'en mette certains a dos) et le seul moyen efficace qu'ils aient trouvé pour déclencher des prises de conscience est le blocage.

S'ils étaient plus intelligents, ils pourraient grâce à des affiches judicieusement placés et à des slogans bien trouvés sensibiliser les étudiants sans que le thème principal (la loi proposé par le gouvernement) ne soit détourné. Mais il semble que les comités de mobilisations préfèrent amplement les actions coups de poings à la subtilité de l'exemple décrit ci dessus.

Une faculté bloquée, c'est avant tout symbolique, cela permet d'affirmer clairement l'opposition des étudiants vis-à-vis de la loi proposée par le gouvernement. En effet, lors des crises suivant la loi, les médias citeront les facs qui sont bloquées, celles qui ne le sont plus et éventuellement dans quelles conditions le vote a été effectué. Mais ce que retiendra le grand public et probablement le gouvernement, c'est que telle ou telle fac est bloquée, les détails du vote (résultats serrés, absentéisme important, avec ou sans urnes) n'ont que peu d'importance, ne dit ont pas que le diable se cache dans les détails ?

Lorsque les étudiants viennent discuter avec les membres du comité pour leur expliquer que le blocage de l'université est peut-être un moyen excessif, le comité de mobilisation répond que ce « sacrifice » de quelques jours (ou semaines…) de cours n'est rien comparé a ce que la loi proposé par le gouvernement va nous (étudiant d'aujourd'hui et travailleurs de demain) faire endurer. Selon certains d'entre eux, même une année complète de perdue n'est rien.

D'autres sont légèrement plus préoccupés par les inquiétudes des étudiants, et proposent de demander aux professeurs de faire des partiels ne traitant que sur la partie du programme qui a été vue (en cours, td, tp etc.) avant les blocages. Dans le cas où le blocage venait à durer si longtemps qu'ils mettraient en péril le déroulement des partiels (on peut par exemple

imaginer un blocage qui n'aurait toujours pas pris fin en juillet, aout ou pire septembre), certains proposent carrément de demander aux professeurs d' « offrir » les partiels à tous les étudiants. Une manœuvre pour se mettre les étudiants (notamment ceux qui sont certains de rater leur partiels…) dans la poche ?

Ils n'ont peut être pas compris qu'un diplôme au rabais est diplôme décrédibilisé et ce « cadeau » peut-être empoisonné a long terme. Certaines universités ont déjà du mal à concevoir des formations en adéquation avec le monde du travail, si en plus les diplômes sont offerts, comment les étudiants pourront faire valoir leur formation auprès des entreprises ?

Il serait si simple d'interrompre le blocage lorsque les partiels sont en jeu, mais non. Le blocage doit durer, car c'est ça qui importe, la fin (suppression de la loi) justifie les moyens (cités plus haut). Certains membres du comité ne se contentent pas d'exprimer les revendications des étudiants au sein de l'université, ils vont même jusqu'à bloquer des ports pétroliers…

Lorsque leurs sacro-saintes revendications sont enfin satisfaites (ou définitivement refusées) certains continuent à occuper la faculté afin d'obtenir la fin du capitalisme dans le monde…

Comment un étudiant de l'enseignement supérieur peut imaginer que des actions de la sorte (blocage, occupation) puisse mettre fin au capitalisme dans le monde ?

Je tiens tout particulièrement à dénoncer le manque de courage de bon nombre de présidents d'universités ; l'enseignement supérieur est une chance, un cadeau qui fait (hélas) défaut aux jeunes (18-30 ans) de bon nombre de pays, ce cadeau coute cher a l'Etat et donc coute cher aux contribuables. Si la plupart des présidents d'université dénoncent les manœuvres des comités de mobilisation, peu agissent. Comment est-ce possible qu'une bande d'étudiants arrivent à imposer ses propres règles du jeu ? A quoi servent les présidents des universités s'ils ne peuvent garantir le bon déroulement des enseignements tout au long de l'année ?

Certes, il existe des cas de force majeur dans lesquels les présidents des universités sont impuissants (guerres, catastrophes naturelles (séismes, tsunami etc..) etc.…). Mais est-ce que l'on peut considérer une loi proposé par le gouvernement comme un cas de force majeur ? Je ne crois pas.

J'en viens même à me demander si le comité de ne compte pas des complices parmi les personnels des universités, comment obtiennent t'ils les clés de plusieurs bâtiments des universités sans complices ?

Si complice il y a, comment se fait-il que rien ne soit fait pour les retrouver et les sanctionner ? Si demain un comité de mobilisation farfelu constitué de bobos et de pseudo-rebelles anticapitalistes venait à bloquer un hôpital, leurs complices (qu'on supposera membre du personnel hospitalier) ne mériteraient-ils pas des sanctions ? Alors, oui l'exemple est fort et peut-être disproportionné mais je trouve que des sanctions s'imposent pour ceux et celles qui privent les citoyens de France et d'ailleurs du service public. Je précise que le blocage n'est pas une grève d'étudiants, qui n'empêche en rien les étudiants non grévistes d'aller en cours, le blocage n'est pas une grève du personnel ou des enseignants d'une université, qui est un droit légitime.

Tout le monde a le droit de faire des A.G.s de manifester, de distribuer des tracts et de s'exprimer de diverses façons que ce soit pour affirmer son désaccord avec une loi proposé par le gouvernement, mais je ne considère pas le blocage comme un bon moyen d'expression.

Si le blocage donne une image d'étudiants révoltés, elle enfreint à la liberté d'étudier de ceux qui sont contre le blocage. Il est d'ailleurs amusant de voir des étudiants (officiellement ou officieusement) de gauche empêcher momentanément l'utilisation d'un service public que défendent bec et ongles les parties politiques de gauche…

Si un membre du comité de mobilisation peut vouloir le blocage de l'université pour des raisons purement (et bassement…) politiques (en dehors des préoccupations politiques quelle est l'intérêt de bloquer l'université à par : glander, foutre la merde et peut-être se voir offrir des partiels ?), un détracteur du comité de mobilisation (enfin plus des méthodes employées par le comité que par le comité lui-même), comme je l'ai dit plus haut, peut simplement vouloir reprendre les cours (en effet il arrive que certaines personnes s'inscrivent a l'université pour y faire des études…), libre au comité de les prendre pour des nazis, mais ils ne sont guères préoccupés par les blocages des autres universités (tout simplement parce qu'il n'ont pas cours dans ces universités) et ne vont donc pas rendre part aux A.G. et aux votes qui s'y déroulent. Alors qu'un membre du comité de mobilisation peut avoir tout intérêt à participer au blocage des facultés voisines, en effet plus il y a d'universités bloqués plus le mouvement est grand et plus le retrait de la loi proposé par le gouvernement à des chances d'aboutir. Evidement quelqu'un qui apprécierait la loi proposé par le gouvernement serait contre le blocage (pour des raisons politique entres autres) et il aurait intérêt, si il soutient le gouvernement de contrer les blocages organisés dans les universités voisines. Mais dans la pratique, les gens comme ça sont peu nombreux (ou alors remarquablement discrets…). Il existe des gens qui se réunissent afin de contrer certains agissements du comité de mobilisation (les agissements les plus discutables moralement). Ces gens forment un comité qui a pour seul but le déblocage des universités et rejettent ouvertement tout appartenance politique, ils vont même jusqu'à accueillir dans leurs groupes des gens qui ont des avis différents sur la loi (oui oui, on peut être contre la loi et contre le blocage).

Evidement, ces comités sont plus mal organisés que le comité de mobilisation, d'ailleurs j'avoue être surpris par le professionnalisme des comités de mobilisations. Ils sont fort bien organisés, ils ont réponse a tout et même si je n'ai pas visité toutes les facultés de France, a lire les témoignages qu'on peut voir un peu partout, tous les comités de mobilisations de ressemblent, ils sont plus ou moins radicaux, ou plus ou moins extrémistes dans leurs prises de positions politiques et leurs agissements, mais ils partagent d'étranges similitudes… Certains comités de mobilisations prétendront n'être reliés à aucun syndicat… Où est-ce qu'ils ont appris à s'organiser alors ? Surtout que dans les rangs des comités de mobilisation, il n'est pas rare de trouver des membres de syndicats étudiants (officiellement ou officieusement) de gauche voir d'extrême gauche… On pourra dire ce que l'on voudra, mais un blocage ne s'improvise pas. C'est d'autant plus amusant que si le comité prétend n'être relié à aucun syndicat, ses agissements font le jeu de quelques syndicats dont certains membres du comité font partie…

Certains membres du comité de mobilisation prétendent que le blocage de l'université permet à ceux qui veulent, de se rendre aux manifestations sans qu'ils soient pénalisés par leur absence aux cours exams etc.… Il est amusant de voir que certains étudiants (majeurs pour la plupart) aient peur de prendre leurs responsabilités. La manifestation est un droit, pas un devoir. C'est faire preuve d'égoïsme de bloquer la faculté (et gêner ainsi un bon nombre d'étudiants) juste parce que l'on a peur d'être pénalisé.

Mais tiens l'égoïsme, n'est-ce pas ce que le comité reproche à ces étudiants qui ne pensent qu'a leurs études ? Certains « argumenterons » (notez la présence des guillemets) en prétextant qu'un boursier qui veut manifester ne peut pas sécher les cours, sous peine de craindre une suppression de sa bourse, ce qui est vrai en théorie (dans la pratique les étudiants boursier ne sont pas toutes assidus et pourtant leur bourse leur sont rarement retirés)…

Si les comités de mobilisations veulent exprimer leurs citoyennetés, ils doivent comprendre que s'ils ont des droits (manifester etc.) ils ont aussi des devoirs et surtout des responsabilités.

Justice


On peut interpréter le clip « Stress » de 4 façons, la première, c'est celle qui est la plus simple, ils font l'apologie de la violence. En effet on y voit des casseurs (qui me rappellent curieusement ceux que l'on pouvait voir dans les manifestations anti-cpe) qui sèment la terreur partout où ils passent. Certes, aucun message dans le clip, explicite ou implicite, n'encourage quiconque à reproduire ce type d'actions, mais aucun message ne dénonce ces violences. La violence est montrée sans aucun commentaire, qu'est-ce qui pourrait-nous faire penser que Justice en fait l'apologie à travers ce clip ? Les jeunes casseurs portent tous un blouson avec le logo de Justice sur le dos (la célèbre croix), un peu comme si ils représentaient Justice….Une autre interprétation, un peu plus élaboré, consiste à constater la contradiction entre les images diffusés par le clip et le nom du groupe, en effet, le clip montre l'injustice dans toute sa splendeur (même les représentant de l'ordre, pourtant censé faire régner la justice sont malmenés par ces délinquants), on pourrait donc voir ce clip comme une vision d'un monde sans Justice…On peut aussi remarquer qu'à la fin du clip, le cameraman qui filme les délits des you-voi se fait cracher au visage, il reçoit un coup de bouteille sur la tête et se fait molester au sol, le perchiste se fait bruler par un cocktail Molotov. Après cette sévère mise à l'amende, on entend « ça te fait kiffer de filmer ça fils de pute ? ». On peut donc penser que ce clip est une dénonciation des médias qui prennent plaisir à rapporter les délits des jeunes banlieusards (tf1 ?).Simplement cette dénonciation (que je trouve stupide) me surprend d'un groupe comme Justice qui n'est pas réputé pour son coté engagé.Ces trois interprétations bien que relativement pertinentes, me donnent l'impression d'être à coté de la plaque (sauf peut-être la troisième), aussi je pense que Justice ne cherche pas à faire passer de message, alors évidement si la polémique enfle, ils vont peut-être prendre la parole pour dire ce que les gens veulent entendre (et pas forcément ce qu'ils avaient derrière la tête au moment ou ils ont conçu ce clip…) à savoir « à travers ce clip il est évident que nous dénonçons implicitement la violence ». Je pense que Justice aime surprendre, avec leur premier clip ils nous ont surpris, personne ne les connaissait, le deuxième clip, nous a lui aussi surpris, problème : Justice est devenue le nouveau daft punk, à savoir le groupe d'électro français passe partout. Leurs 2 premiers clips étaient différents, mais ils avaient un point commun, ils étaient agréable à regarder, et visible par tous (de 7 à 77 ans), les gens commençaient à cerner le groupe, un nouveau clip sympa aux graphismes édulcorés, aurait été la routine, j'ai l'impression que Justice a encore voulu nous surprendre (et ils ont réussi), aller là où on ne les attendait pas. A la décharge de Justice, je n'ai pas l'impression qu'ils aient fait ça uniquement pour faire parler d'eux, ils avaient déjà pas mal de buzz avant.Il y a quand même un point regrettable dans ce clip, c'est la musique (d'ascenseur), qui n'est pas du tout à la hauteur des deux titres qui ont fait connaître le groupe.Si j'ai apprécié ce clip (j'adore la violence audio-phonique), j'ai peur que cela incite certains adolescents à reproduire les méfaits qui y sont commis.

Logiciel Libre

Tout d'abord qu'est-ce que le logiciel libre ? Je dirais que c'est un logiciel dont le code source est disponible pour tous, gratuitement et dans sa totalité ; ce genre de logiciel n'appartient à personne en particulier, donc à tout le monde. J'ai décris la le point commun que partagent tous les logiciels libres quelque soit leur licence, car oui, de nombreuses licences existent, et elles décrivent autant d'utilisations différentes de logiciels libres. Les logiciels libres sont souvent gratuits, et à peu près n'importe quelle personne relativement compétente en programmation peut contribuer à un logiciel libre. Dans la plupart des cas, les licences sont virales, par exemple, quelqu'un qui conçois un nouveau logiciel dont le code est basé sur un logiciel libre, devra le distribuer selon les termes de la licence du logiciel libre dont il est issu. Quel est l'intérêt des logiciels libres ? En fait, il n'y a pas un intérêt mais plusieurs, la disponibilité du code source, permet à tout le monde de l'étudier (cette étude nécessite néanmoins certaines compétences dans le domaine de la programmation que tout le monde ne possède pas) et donc d'apprendre des techniques de conception de logiciels etc.… Cette même disponibilité du code permet à chacun d'adapter le logiciel à ses besoins. Elle permet de concevoir son logiciel sans partir de zéro, et donc d'économiser du temps en basant son logiciel sur le code sources d'autres logiciels libres. Le fait que tel ou tel logiciel libre n'appartienne à personne donc à tout le monde présente un avantage, si l'entreprise qui maintenait un logiciel libre coule, une autre entreprise ou une communauté pourra le maintenir. Il faut rajouter à ces avantages, que la plupart des logiciels libres sont gratuits.

Parmi les logiciels libres connus on peut citer, Firefox, OpenOffice.org, amsn, VLC, et bien sur Linux.

Cette description ne prétend pas être exhaustive, elle tente juste de planter le décor

Le monde du logiciel libre est divisé en deux catégories, ceux qui voient le logiciel libre comme un modèle économique performant, et ceux qui le voient comme une religion.

Les premiers sont ceux qui font parfois de l'argent grâce aux logiciels libres, ils tirent leurs revenus des services associés à ces logiciels. Sans totalement rejeter l'aspect économique des logiciels libres, les seconds considèrent que tous les logiciels doivent être libres, ils haïssent les logiciels propriétaires et ne s'en cachent pas.

Ceux qui considèrent le logiciel libre comme une religion, sont pour la plupart des prosélytes, ils tentent de convaincre leur entourage de privilégier systématiquement les logiciels libres au détriment des logiciels propriétaires. On les retrouve parmi les étudiants en informatique, les enseignant chercheurs, les trolleurs de certains forums etc.… Il parait difficile de nos jours d'aborder un sujet sur un forum dont la thématique est essentiellement centré sur l'informatique sans tomber sur la guerre : Logiciel Libre Vs Logiciel Propriétaire. Je pense que c'est essentiellement du à ce type de personnes. Ils ne manquent d'ailleurs pas d'arguments plus ou moins pertinents pour convaincre et persuader leurs interlocuteurs.

Lorsqu'un logiciel libre s'impose comme une alternative à un logiciel propriétaire certains d'entre eux n'hésitent pas à inventer des bugs au logiciel propriétaire en question, et même parfois à inventer des qualités au logiciel libre en question. Pour eux, c'est une victoire d'installer L**** sur le pc de leur grand-mère, c'est une gloire d'avoir un ordinateur totalement dépourvu de logiciel propriétaire (y compris le Bios). Ils se plaisent à penser que ceux qui n'aiment pas l**** ont peur de perdre leur repère en changeant de système d'exploitation. Ils se plaisent à penser que ceux qui ne sont pas de leur avis sont atteints du syndrome de Stockholm.

Pour eux ceux qui ne sont pas de leur avis sont des pros MS. Ils considèrent le soutien du logiciel libre comme un engagement dans l'intérêt du bien public, un peu comme l'écologie. Certains vont même voir des hommes politiques afin de les convaincre de privilégier les logiciels libres dans leurs administrations etc.…

Il ne faut toutefois pas perdre de vue, que le modèle économique du logiciel libre, contrairement à ce que prétendent certains de ces détracteurs peut être rentable, et que de grosses entreprises en tire parti IBM, Oracle, RedHat, Google, etc.

Privilégier les logiciels libres, c'est certes barrer la route aux entreprises qui n'ont pas basé leur économie la dessus, mais cela peut aussi faire le jeu d'autres entreprises.

Ce qui est amusant c'est qu'il n'existe pas de pro-logiciel propriétaire, je n'ai pas encore vu quelqu'un rejeter un logiciel sous prétexte qu'il était libre, je n'ai jamais vu de sites web faisant la promotion du logiciel propriétaire, je n'ai jamais vu quelqu'un se féliciter d'avoir un ordinateur totalement dépourvu de logiciels libres. De manière générale les utilisateurs de logiciels propriétaires, utilisent les logiciels qui leur plaisent qu'ils soient propriétaires ou non. Je pense que personne ne me reprochera de voir comme un non sens le militantisme pro logiciel propriétaire ; et bien de la même façon, je considère le militantisme pro-logiciel libre comme un non sens. Je ne crois pas être le seul â être sceptique vis-à-vis de ce mouvement, je pense même pouvoir trouver des gens qui ne se sentent pas investi d'une mission religieuse ou politique parmi les partisans des logiciels libres (Linus Torvalds pour ne citer que lui : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-fosse-entre-linus-torvalds-et-richard-stallman-s-agrandit-23961.html).

La liberté ? Parlons-en ! Pourquoi les logiciels libres sont ils nommés ainsi ? Parce que selon licences, ils peuvent garantir des droits à l'utilisateur ; par exemple si un utilisateur utilise un logiciel sous licence GPL, il a le droit d'avoir un accès au code source du logiciel et de pouvoir le modifier. Ces libertés font en effet défaut à la plupart des logiciels propriétaires. Prenons maintenant l'exemple d'un développeur qui souhaite distribuer son logiciel sous licence GPL, il à la garantie que toute les modifications de son logiciel par d'autres personnes seront à leur tour distribué sous licence GPL (si et seulement si distribution il y a).

Ce dernier point peut apparaître comme une restriction vis-à-vis des gens qui utilisent dans leur logiciel des bouts de code issus de logiciels libres, en effet, ça l'est, cette restriction a pour but d'assurer la pérennité du logiciel libre, en évitant ainsi qu'il se fasse phagocyter par les logiciels propriétaires. Ce n'est donc pas si « libre » que ça (bien que cela dépende des licences), on peut donc déduire que ce n'est pas parce qu'un logiciel est « libre » qu'on peut en faire ce que l'on en veut. Une des licences les plus libres (comprenez qui offre le moins de restrictions possible) est selon moi, la licence BSD, car elle permet à quiconque de réutiliser tout ou partie d'un logiciel sous cette licence dans à peu près n'importe quel logiciel, qu'il soit libre ou pas. Les prosélytes du logiciel libres voient souvent (pour ne pas dire tout le temps) le monde du logiciel (libre ou pas) de manière manichéenne, selon eux, de même manière qu'il y à le bien et le mal, il y a le logiciel libre et celui qui ne l'est pas. Les visions manichéennes sont bien souvent erronées, et cette vision du monde du logiciel ne fait pas exception à la règle. Des logiciels peuvent être conçu avec (et pas forcément à partir de) des logiciels propriétaires. Des logiciels propriétaires sont parfois conçus avec des briques issues de logiciels libres. Le monde du logiciel est complexe de nos jours, aussi, les logiciels libres et propriétaires cohabitent dans un grand nombre d'ordinateurs. De même qu'il existe d'excellent logiciels libres et de piètres logiciels propriétaires, il existe d'excellents logiciels propriétaire et de piètres logiciels libres. Certaines entreprises ont adopté des modèles économiques basés à la fois sur les logiciels libres et propriétaires.

Probablement motivés par l'amour du logiciel libre et la haine absolue du logiciel propriétaire (en particulier ceux de certains éditeurs…) quelques rares prosélytes commettent des actions qui sont moralement discutables (http://www.pcinpact.com/actu/news/43059-iso-sc34-insultes-lettre-ouverte.htm).

Et moi (grand naïf que je suis) qui pensait que ce type de méfaits étaient réservés aux mafias et aux multinationales…

Aussi, j'ai l'impression que certains prosélytes sont ignorants, et plaident aveuglément une cause qu'ils connaissent mal. Ainsi ils citeront les avantages d'un logiciel à code ouvert sans avoir jamais lu le code source d'un logiciel libre (ce n'est pourtant pas ce qui manque sur sourceforge…) et sans avoir contribué a l'élaboration d'un logiciel libre. De la même manière, ils prétendront que tel ou tel logiciel propriétaire est mal codé ; accusation curieuse dans la mesure ou il est difficilement possible (dans un cadre légal) de lire le code source d'un logiciel propriétaire, à moins bien sur, de faire partie des développeurs du logiciel en question.

D'autres prosélytes sont plus logiques (sans êtres plus intelligents pour autant) en affirmant ouvertement qu'ils préfèrent utiliser un mauvais logiciel libre plutôt qu'un bon logiciel propriétaire, même si ce dernier est gratuit.

Pour finir, j'ai l'impression que ces prosélytes ternissent l'image du logiciel libre, alors qu'avec une approche un peu plus ouverte (d'esprit) et donc moins extrémiste, ils arriveraient à faire comprendre à bon nombre de personnes (non pas l'intérêt de privilégier systématiquement les logiciels libres) les intérêts de ces logiciels.

De La Chine


Quel fabuleux spectacle que celui de la Chine dans l'incapacité de cacher son vrai visage au reste du monde. La Chine est grande, la Chine est forte, mais la Chine est une dictature qui opprime une partie de son peuple. Je fus choqué de la présence de policier pour controler le passage de la flamme en France, et j'avoue être agréablement surpris de l'attitude du Japon (pas de flics chinois pour controler le passage de la famme chez nous, les flics japonnais s'en chargeront). Je suis un peu surpris de l'attitude stupide de certains qui prennent plaisir a insulter les sportifs pendant qu'ils portent la flamme olympique (la connerie n'a pas de limite...). Les sportifs (qu'ils soient chinois ou non) ne tabassent pas les tibétins, ils ne sont donc pas (tous) directement impliqués dans ce qu'il se passe au Tibet. Je ne vois pas pourquoi certains (non tibétins mais militants pro tibet) réclament l'indépendance du Tibet, les chinois ne manifestent pas (encore) dans les rues pour réclamer l'indépendance de la corse et du pays basque... Je trouve pas ça très moral de profiter des jeux olympiques pour étaler des opinions politique en masquant ainsi le coté sportif de cette fête. Entendons nous bien, quand je parle d'opinion politique je parle de l'indépendance du Tibet (surtout que ce débat ne nous concerne pas) et non pas du massacre des tibétins (qui ne concerne pas que les chinois). Par contre certains chinois (bien que discrets pour la plupart) me font doucement rire, certe l'indépendance du tibet ne nous regarde pas, mais tout le monde à le droit de se sentir concerné par les entraves aux droits de l'homme, la shoah ne concerne pas que les allemands, le massacre des tibétins ne concerne pas que les chinois... me demande pourquoi le CIO a attribué les jeus olympiques a la Chine, étais-ce dans le but de faire fléchir la dictature du Parti, si c'est le cas c'est raté. Est-ce que l'attribution a la Chine de ces jeux obligait le gouvernement chinois a assouplir son régime ? Si c'est le cas, il aurait fallu choisir un plan B (un autre pays non soumis a la dictature dans lequel les jeux olympiques seraient réalisable). Etant un brin connard (oui mais moi au moins je le dis, je le sais et je l'assume), je vais me faire une fois de plus l'avocat du diable, pourquoi attendre les J.O. pour critiquer l'attitude du gouvernement chinois ? Pourquoi ne pas critiquer aussi le régime de la corée du nord ? Manque de bol les jeux olympiques d'Atlanta ont eu lieu en 1996, mais si il avaient eu lieu après la guerre en Irak, y aurait il eu un tel tappage ? A titre d'information certains américain ont boycotté les produits français juste parce que notre "beau " pays a refusé de les suivre en Irak... Qu'est-ce qui fait que nos dirigeant ne peuvent pas se permettre de critiquer ouvertement le régime dictatorial Chinois ? La dépendance économique que nous avons vis à vis de ce pays. Cette crise devrait nous pousser a nous interroger sur l'importance de l'indépendance économique vis a vis des autres pays (sans pour autant s'enfermer sur nous mêmes). En effet avec la crise du pouvoir d'achat, je ne suis même pas sur qu'un boycott de tout ce qui est "made in China" soit envisageable... Est-ce que notre gouvernement peut se permettre moralement de boycotter la cérémonie des J.O. alors qu'il a acceuilli Kadafi à bras ouvert (encore une fois il semble que des accors commerciaux étaient en jeux, dépendance économique quand tu nous tiens...).
J'avoue être surpris de l'attitude anti-français des chinois, comme si il n'y avait que notre pays qui s'étaient insurgé contre le massacre des tibétins... Si c'est les policiers chinois qui ont éteint la flamme olympique en France, outre-manche c'est bien un anglais qui a failli en faire autant a grand coup d'extincteur. Si la flamme a été autant protégé aux Etats-Unis et en Inde c'est que le même risque était à prévoir... Faut bien trouver un bouc émissaire...

mardi 5 août 2008

Footchball

J’éprouve la haine la plus profonde envers ces fils de beaufs qui prennent plaisir à insulter les supporters et les joueurs du camp adverses dans les stades de foot. je me demande vraiment qu’est-ce qui les pousse à agir ainsi. Que font les arbitres lorsqu’une pluie d’injure s’abat sur des supporters ou sur des joueurs ? Est-ce que ces même arbitres on peur de représailles en cas d’interruption du match ? Que font les autorités ? Un évenement récent à montré que des comportements similaires étaient à craindre en F1...