mercredi 6 août 2008

Le comité...


Certes le morceau « reac » de Fayce le virus en dit déjà beaucoup sur le sujet, mais je pense avoir quelques choses à rajouter.

C'est lors de la crise du CPE que j'ai pu voir pour la première fois les agissements de ces personnes.

Le principe est le suivant, un gouvernement (de droite…) tente d'instaurer une nouvelle loi qui concerne de près ou de loin les étudiants. Vu qu'ils détestent cette loi (et le gouvernement…), ils s'organisent en distribuant des tracts et en préparant des manifestations. Ils leurs arrive même de faire des assemblées générales, problème : leurs mouvement n'est pas toujours populaire, les étudiants semblent plus préoccupés par leurs études (pour ceux qui viennent en cours…) et leurs problèmes personnels que par le mouvement qui s'organise.

Ils décident donc lors d'une AG (assemblée générale) de proposer le blocage de l'université par un vote a main levé, c'est ainsi qu'une centaine (voir quarantaine) de personnes peut empêcher près de 10000 étudiants d'aller en cours sans qu'aucun pouvoir ne leur été conféré, et sans qu'aucune légitimité ait été accordé a ce vote par une quelconque autorité. Evidement, pour les étudiants, (aussi individualistes soient ils…) c'est la claque, la grosse claque. Ils sont forcés de constater que le comité de mobilisation (celui qui organise les AGs et le mouvement de manière général) a bien fait son travail, les classes sont inaccessibles. Du coup les étudiants sont bien obliger de prêter attention à la loi que le gouvernement tente de faire passer, et si ils veulent reprendre les cours, ils seront obliger de se rendre à la prochaine AG afin de voter le déblocage de l'université. Peut-être même que certains étudiants, trouvant la loi inacceptable, prendront part (activement) à la mobilisation.

Quand aux AGs, elles seront beaucoup plus fréquentées. Le comité de mobilisation arrive ainsi à accroitre la mobilisation des étudiants. Fort de cette réussite, ils vont tout faire pour que ça dure. Durant les AG, les votes a main levées seront privilégier, certes, lorsqu' il y n'y a qu'une centaine de personnes le vote à main levées ne pose pas vraiment de problèmes, mais je doute de l'efficacité de ce moyen lorsque le nombre de votants avoisine les trois milles personnes… Même lorsqu'une quinzaine de personnes (impartiales ?) comptent les mains levés…

Toujours est-il que bizarrement, le vote à mains levées leur est souvent favorable.

Les AGs ne sont pas consacrés qu'au vote du blocage, même si ce vote est semble t'il, ce qui pousse bon nombre d'étudiants à s'y rendre.

Les assemblées générales sont avant tout des moments de débat autour de la loi proposée par le gouvernement, chacun peut en théorie prendre la parole et donner son avis qu'il soit pour ou contre la loi. Ces AGs sont (faut-il le rappeler) organisé par le comité de mobilisation qui est contre la loi. Ces débats sont nécessaires selon eux, car ils permettent de faire réfléchir les étudiants, le vote du blocage (tant attendu par certains), à lieu a la fin de l'AG. Pourquoi, mettre a la fin de l'assemblé général, un vote qui semble se faire désirer ? Parce que selon le comité, il est impensable de prendre part au vote sans avoir réfléchi sur les tenants et les aboutissants de la loi. Si l'université est débloquée, elle ne l'est que jusqu'à la prochaine AG (dont la date est votée elle aussi lors de l'AG). Il en est de même si elle est bloquée. Le comité de mobilisation à un bâtiment (ou dans le cas échéant une salle) qui lui est dédiée. Certains membres du comité de mobilisation semblent dormir en ces lieux. Ce quartier général est souvent occupé par quelques membres du comité, n'importe quel étudiant peut s'y rendre afin de discuter avec eux sur la loi et peut-être même sur l'intérêt du blocage. Leur QG est bien souvent barricadé, comme si ils avaient quelques choses à cacher… Il n'est pas rare, à la fin des blocages, lorsque le comité quitte son quartier général, d'y retrouver des déchets en tout genre (cannettes, bouteilles etc..).

A vrai dire, je ne sais pas ce que le comité fait dans son Q.G. (j'évite d'accorder du crédit aux rumeurs concernant le sujet (ou pas) aussi réalistes soient elles), mais j'ai l'impression qu'ils n'y font pas que préparer les prochaines assemblés générales…

Une faculté bloqué n'empêche pas, selon eux, les étudiants d'aller travailler, en effet, ils peuvent se rendre à la bibliothèque universitaire pour y travailler seuls, si cette remarque parait pertinente de prime abord, elle nous pousse à nous interroger sur l'utilité des professeurs, en effet, si tous les étudiants pouvaient étudier seuls a la bibliothèque, quel est l'intérêt d'avoir des cours des tds, des tps des tutorats ? L'Etat investirait des sommes colossales dans l'enseignement supérieur, alors que de simples bibliothèques universitaires feraient l'affaire ?

De plus je n'ai pas l'impression que l'on puisse remplacer un tp (de chimie par exemple) par une étude (aussi sérieuse soit elle) à la bibliothèque.

Une fac bloquée, toujours selon eux, n'est pas une fac morte, c'est un lieu de culture populaire (c'est en tout cas ce qu'a hurlé un étudiant lors d'une AG auquel j'ai pu assister). En effet des concerts sont organisés pendant les périodes de blocage.

Durant ces périodes d'occupations, les membres ne se contentent pas de rester sagement dans leur Q.G. Ils font tout leur possible pour que le maximum de bâtiments soient bloquées et condamnent les « cours sauvages » (ces cours qui ont lieu sans la sacro-sainte autorisation du comité, alors que le blocage a été voté lors de l'AG).

Il leur est inconcevable de dissocier le blocage de la loi du gouvernement, bien souvent quelqu'un qui s'oppose au blocage (quelque soit sont point de vue sur la loi) fait le jeu du gouvernement.

Le comité exècre les votes qui ne sont pas réalisés sous son contrôle, et ce même lorsque c'est le (ou la) président(e) de l'université qui le décide, peut importe que le vote soit fait avec des urnes avec contrôle des cartes d'étudiants, listes d'émargement et procurations. A noter que certains d'entre eux considèrent les A.G. comme étant libres, en tant que tel, (toujours selon eux) n'importe qui peut prendre part au vote, y compris des gens qui ne sont pas partie des étudiants ou du personnel de l'université. Ce type de fonctionnement permet donc à n'importe quelle personne de bloquer (ou débloquer) une faculté, qu'elle soit concernée ou pas par le problème, certains détracteurs du comité les accuses même d'avoir instauré ce principe pour tourner les votes en leur faveur. En effet, il arrive que le comité de mobilisation d'une université entretienne des relations cordiales avec celui d'une université voisine (ce qui est peu surprenant vue qu'ils ont la même opinion sur la loi proposée par le gouvernement et qu'ils utilisent des moyens similaires pour la combattre). Alors certes, en théorie, si les comités de mobilisations peuvent inviter des gens pour voter le blocage lors d'une A.G., leurs détracteurs peuvent faire l'inverse, mais dans la pratique, les choses sont un tout petit peu différentes. Les gens qui sont opposés aux blocages des universités (de la leur surtout) ne le sont pas tous pour des raisons purement politiques, certains d'entre eux, veulent juste travailler, mettre le maximum de chances de leur coté pour réussir leur examen (les taux d'échecs à la fac étant ce qu'ils sont (en première année notamment) (c'est pas les syndicats étudiants qui diront le contraire…), disposer du plus de temps possible pour préparer ses partiels n'est pas inutile) et éviter que les cours et les examens ne soient repoussés a des dates ultérieures, ce qui obligerait ceux qui sont d'origine étrangère a décaler ou réduire leur séjour à l'étranger. Mais les membres du comité de mobilisation (qui bien souvent apprécient les idées socialistes voir communistes) ne se soucient guère de préoccupations, que certains d'entre eux jugeront individualistes. Il faut préciser que les membres du comité ne comptent pas dans ses rangs que des étudiants assidus et soucieux de leur parcours à l'université. Il est même probable que certains membre du comité ne soit pas issus d'une famille de prolétaires.

Si un vote organisé par un comité de mobilisation sans l'intervention d'un président d'une université n'a rien de légitime (que quelqu'un me fasse signe si un texte de loi autorise un comité de mobilisation autoproclamé à bloquer une faculté selon leurs propres règles du jeu, d'avance, merci). Le comité de mobilisation juge illégitime les votes organisé par le président de l'université sans son accord, et de ce fait, encourage les étudiants à ne pas participer au vote, c'est ainsi qu'un vote avec urnes, liste d'émargement, contrôle des cartes d'étudiants, organisé par le personnel et les enseignants de l'université (personnes à priori impartial) et un taux de supérieur à ceux organisés par le comité de mobilisation est considéré comme illégitime et donc sans valeur.

Toutefois, je tolère les blocages lorsqu'ils sont soumis à des votes propres (cf. conditions cités ci-dessus), même si le taux de participation est peu élevé (comparé au nombre d'étudiants inscrits à l'université) il n'est pas moins injuste, mais il reflète l'avis d'une majorité de personnes.

Les comités de mobilisations regrettent souvent que les débats initialement axés sur la loi dérivent sur le blocage de l'université. Pour eux le blocage, n'est qu'un moyen pour que l'état satisfasse leurs revendications. Les comités de mobilisation ne semblent pas comprendre que leurs agissements les décrédibilise. Ils déclencheront l'ire de certains étudiants, ils feront rire d'autres qui n'hésiteront pas à les tourner en dérision (et ils ne sont pas les seuls cf. action discrète…). En utilisant des moyens si radicaux, les étudiants se focalisent sur le blocage et non plus sur la loi, mais peut-être que le comité préfère que les étudiants se focalisent sur le blocage pendant que les médias et le gouvernement imaginent qu'une grosse majorité d'étudiants sont foncièrement opposés à la loi, plutôt qu'éviter les blocages et se risquer ainsi à une démobilisation apparente qui ne servirait pas les revendications du comité. Il est évident que le comité de mobilisation s'y prend mal, s'il arrive à faire croire aux médias que la mobilisation est forte, il n'arrive pas vraiment à sensibiliser les étudiants (pire il s'en mette certains a dos) et le seul moyen efficace qu'ils aient trouvé pour déclencher des prises de conscience est le blocage.

S'ils étaient plus intelligents, ils pourraient grâce à des affiches judicieusement placés et à des slogans bien trouvés sensibiliser les étudiants sans que le thème principal (la loi proposé par le gouvernement) ne soit détourné. Mais il semble que les comités de mobilisations préfèrent amplement les actions coups de poings à la subtilité de l'exemple décrit ci dessus.

Une faculté bloquée, c'est avant tout symbolique, cela permet d'affirmer clairement l'opposition des étudiants vis-à-vis de la loi proposée par le gouvernement. En effet, lors des crises suivant la loi, les médias citeront les facs qui sont bloquées, celles qui ne le sont plus et éventuellement dans quelles conditions le vote a été effectué. Mais ce que retiendra le grand public et probablement le gouvernement, c'est que telle ou telle fac est bloquée, les détails du vote (résultats serrés, absentéisme important, avec ou sans urnes) n'ont que peu d'importance, ne dit ont pas que le diable se cache dans les détails ?

Lorsque les étudiants viennent discuter avec les membres du comité pour leur expliquer que le blocage de l'université est peut-être un moyen excessif, le comité de mobilisation répond que ce « sacrifice » de quelques jours (ou semaines…) de cours n'est rien comparé a ce que la loi proposé par le gouvernement va nous (étudiant d'aujourd'hui et travailleurs de demain) faire endurer. Selon certains d'entre eux, même une année complète de perdue n'est rien.

D'autres sont légèrement plus préoccupés par les inquiétudes des étudiants, et proposent de demander aux professeurs de faire des partiels ne traitant que sur la partie du programme qui a été vue (en cours, td, tp etc.) avant les blocages. Dans le cas où le blocage venait à durer si longtemps qu'ils mettraient en péril le déroulement des partiels (on peut par exemple

imaginer un blocage qui n'aurait toujours pas pris fin en juillet, aout ou pire septembre), certains proposent carrément de demander aux professeurs d' « offrir » les partiels à tous les étudiants. Une manœuvre pour se mettre les étudiants (notamment ceux qui sont certains de rater leur partiels…) dans la poche ?

Ils n'ont peut être pas compris qu'un diplôme au rabais est diplôme décrédibilisé et ce « cadeau » peut-être empoisonné a long terme. Certaines universités ont déjà du mal à concevoir des formations en adéquation avec le monde du travail, si en plus les diplômes sont offerts, comment les étudiants pourront faire valoir leur formation auprès des entreprises ?

Il serait si simple d'interrompre le blocage lorsque les partiels sont en jeu, mais non. Le blocage doit durer, car c'est ça qui importe, la fin (suppression de la loi) justifie les moyens (cités plus haut). Certains membres du comité ne se contentent pas d'exprimer les revendications des étudiants au sein de l'université, ils vont même jusqu'à bloquer des ports pétroliers…

Lorsque leurs sacro-saintes revendications sont enfin satisfaites (ou définitivement refusées) certains continuent à occuper la faculté afin d'obtenir la fin du capitalisme dans le monde…

Comment un étudiant de l'enseignement supérieur peut imaginer que des actions de la sorte (blocage, occupation) puisse mettre fin au capitalisme dans le monde ?

Je tiens tout particulièrement à dénoncer le manque de courage de bon nombre de présidents d'universités ; l'enseignement supérieur est une chance, un cadeau qui fait (hélas) défaut aux jeunes (18-30 ans) de bon nombre de pays, ce cadeau coute cher a l'Etat et donc coute cher aux contribuables. Si la plupart des présidents d'université dénoncent les manœuvres des comités de mobilisation, peu agissent. Comment est-ce possible qu'une bande d'étudiants arrivent à imposer ses propres règles du jeu ? A quoi servent les présidents des universités s'ils ne peuvent garantir le bon déroulement des enseignements tout au long de l'année ?

Certes, il existe des cas de force majeur dans lesquels les présidents des universités sont impuissants (guerres, catastrophes naturelles (séismes, tsunami etc..) etc.…). Mais est-ce que l'on peut considérer une loi proposé par le gouvernement comme un cas de force majeur ? Je ne crois pas.

J'en viens même à me demander si le comité de ne compte pas des complices parmi les personnels des universités, comment obtiennent t'ils les clés de plusieurs bâtiments des universités sans complices ?

Si complice il y a, comment se fait-il que rien ne soit fait pour les retrouver et les sanctionner ? Si demain un comité de mobilisation farfelu constitué de bobos et de pseudo-rebelles anticapitalistes venait à bloquer un hôpital, leurs complices (qu'on supposera membre du personnel hospitalier) ne mériteraient-ils pas des sanctions ? Alors, oui l'exemple est fort et peut-être disproportionné mais je trouve que des sanctions s'imposent pour ceux et celles qui privent les citoyens de France et d'ailleurs du service public. Je précise que le blocage n'est pas une grève d'étudiants, qui n'empêche en rien les étudiants non grévistes d'aller en cours, le blocage n'est pas une grève du personnel ou des enseignants d'une université, qui est un droit légitime.

Tout le monde a le droit de faire des A.G.s de manifester, de distribuer des tracts et de s'exprimer de diverses façons que ce soit pour affirmer son désaccord avec une loi proposé par le gouvernement, mais je ne considère pas le blocage comme un bon moyen d'expression.

Si le blocage donne une image d'étudiants révoltés, elle enfreint à la liberté d'étudier de ceux qui sont contre le blocage. Il est d'ailleurs amusant de voir des étudiants (officiellement ou officieusement) de gauche empêcher momentanément l'utilisation d'un service public que défendent bec et ongles les parties politiques de gauche…

Si un membre du comité de mobilisation peut vouloir le blocage de l'université pour des raisons purement (et bassement…) politiques (en dehors des préoccupations politiques quelle est l'intérêt de bloquer l'université à par : glander, foutre la merde et peut-être se voir offrir des partiels ?), un détracteur du comité de mobilisation (enfin plus des méthodes employées par le comité que par le comité lui-même), comme je l'ai dit plus haut, peut simplement vouloir reprendre les cours (en effet il arrive que certaines personnes s'inscrivent a l'université pour y faire des études…), libre au comité de les prendre pour des nazis, mais ils ne sont guères préoccupés par les blocages des autres universités (tout simplement parce qu'il n'ont pas cours dans ces universités) et ne vont donc pas rendre part aux A.G. et aux votes qui s'y déroulent. Alors qu'un membre du comité de mobilisation peut avoir tout intérêt à participer au blocage des facultés voisines, en effet plus il y a d'universités bloqués plus le mouvement est grand et plus le retrait de la loi proposé par le gouvernement à des chances d'aboutir. Evidement quelqu'un qui apprécierait la loi proposé par le gouvernement serait contre le blocage (pour des raisons politique entres autres) et il aurait intérêt, si il soutient le gouvernement de contrer les blocages organisés dans les universités voisines. Mais dans la pratique, les gens comme ça sont peu nombreux (ou alors remarquablement discrets…). Il existe des gens qui se réunissent afin de contrer certains agissements du comité de mobilisation (les agissements les plus discutables moralement). Ces gens forment un comité qui a pour seul but le déblocage des universités et rejettent ouvertement tout appartenance politique, ils vont même jusqu'à accueillir dans leurs groupes des gens qui ont des avis différents sur la loi (oui oui, on peut être contre la loi et contre le blocage).

Evidement, ces comités sont plus mal organisés que le comité de mobilisation, d'ailleurs j'avoue être surpris par le professionnalisme des comités de mobilisations. Ils sont fort bien organisés, ils ont réponse a tout et même si je n'ai pas visité toutes les facultés de France, a lire les témoignages qu'on peut voir un peu partout, tous les comités de mobilisations de ressemblent, ils sont plus ou moins radicaux, ou plus ou moins extrémistes dans leurs prises de positions politiques et leurs agissements, mais ils partagent d'étranges similitudes… Certains comités de mobilisations prétendront n'être reliés à aucun syndicat… Où est-ce qu'ils ont appris à s'organiser alors ? Surtout que dans les rangs des comités de mobilisation, il n'est pas rare de trouver des membres de syndicats étudiants (officiellement ou officieusement) de gauche voir d'extrême gauche… On pourra dire ce que l'on voudra, mais un blocage ne s'improvise pas. C'est d'autant plus amusant que si le comité prétend n'être relié à aucun syndicat, ses agissements font le jeu de quelques syndicats dont certains membres du comité font partie…

Certains membres du comité de mobilisation prétendent que le blocage de l'université permet à ceux qui veulent, de se rendre aux manifestations sans qu'ils soient pénalisés par leur absence aux cours exams etc.… Il est amusant de voir que certains étudiants (majeurs pour la plupart) aient peur de prendre leurs responsabilités. La manifestation est un droit, pas un devoir. C'est faire preuve d'égoïsme de bloquer la faculté (et gêner ainsi un bon nombre d'étudiants) juste parce que l'on a peur d'être pénalisé.

Mais tiens l'égoïsme, n'est-ce pas ce que le comité reproche à ces étudiants qui ne pensent qu'a leurs études ? Certains « argumenterons » (notez la présence des guillemets) en prétextant qu'un boursier qui veut manifester ne peut pas sécher les cours, sous peine de craindre une suppression de sa bourse, ce qui est vrai en théorie (dans la pratique les étudiants boursier ne sont pas toutes assidus et pourtant leur bourse leur sont rarement retirés)…

Si les comités de mobilisations veulent exprimer leurs citoyennetés, ils doivent comprendre que s'ils ont des droits (manifester etc.) ils ont aussi des devoirs et surtout des responsabilités.

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